Pour moi, une photo-transparence,
c’est la photographie d’un élément
éclairé par derrière, en contre-jour.
Ça peut être un végétal (fruits, légumes, légumes…),
un animal (plumes, coquilles…)
ou d’autres choses diverses et variées...
Lorsque je veux photographier un élément en photo-transparence,
je commence par l’observer attentivement.
Je note ses caractéristiques
simples et évidentes (couleurs, formes géométriques…).
J’y associe des sentiments (souvenirs…) et j’imagine une composition.
Souvent, je dessine un schéma préparatoire qui peut être
très géométrique et graphique.
Ou très flou et désordonné.
Surtout, lorsque je fais appel à l’imaginaire
et au rêve (fabriquer des nuages de pétales…).
L’idée en tête, je sors ma table lumineuse,
(une boite vitrée éclairée de l’intérieur)
sur laquelle je dispose les éléments.
J’utilise couteaux, ciseaux et colle…
pour trancher, effeuiller, coller…
les fruits, légumes, feuilles… selon mon projet.
Ensuite, je photographie (en numérique).
Je contrôle le résultat sur mon ordinateur.
Je modifie, je teste, je sélectionne…
C’est long, minutieux, passionnant.
Le résultat final semble aussi simple
qu’il fut compliqué à réaliser.
J’adore cette manière de photographier.
Elle permet de redécouvrir ce qui nous entoure.
Elle illumine notre quotidien.
Regarder par transparence, c’est s’émerveiller.
Comme lorsqu’on regarde un vitrail ou un caléidoscope.
Comme lorsqu’on découvre avec un microscope,
une peau d’oignon ou une goutte de sang.
C’est l’étonnement et la fascination
devant la structure cachée de la matière !
Sabine Giudicelli
En ce moment, j'anime des ateliers "Transparences"
pour enfants, dans des classes de primaire.
En premier, à leur bureau, les élèves composent
une maison-calque avec des calques de couleurs
collés sur un calque blanc épais.
En second, sur une table lumineuse,
ils complètent leur composition
avec des éléments (coton, fleurs…).
Je photographie.
Ils remettent les éléments dans les petites boîtes
et retournent à leur bureau avec le calque de la maison.
En dernier, ils finalisent leur travail
en complétant leur calque-maison
avec des chutes de calques couleurs pour réaliser un vitrail.
C'est un peu chaud pour tout faire dans les temps,
il va falloir utiliser un chronomètre
pour les derniers ateliers... mais, l'essentiel, c'est l'intérêt des enfants.
Apparemment, ils sont contents de ce qu'ils ont réalisé
et ça, c'est du bonheur pur !
Sur les photos-duo :
en haut, une composition "photo-transparence"
en bas, le "vitrail après photo-transparence", du même élève.
En dernier, ils finalisent leur travail en complétant leur calque-maison avec des chutes de calques couleurs pour réaliser un vitrail.
C'est un peu chaud pour tout faire dans les temps, il va falloir utiliser un chrono pour les derniers ateliers... mais, l'essentiel, c'est l'intérêt des enfants. Apparemment, ils sont contents de ce qu'ils ont réalisé et ça, c'est du bonheur pur !
En second, sur une table lumineuse, ils complètent leur composition avec des éléments (coton, fleurs, billes en verre...).
Je photographie. Ils remettent les éléments dans les petites boîtes et retournent à leur bureau avec le calque de la maison.
Sur les photos-duo : en haut une composition "photo-transparence" et en bas, le "vitrail après photo-transparence", du même élève.
En ce moment, j'anime des ateliers "Transparences" pour enfants, dans des classes de primaire.
En premier, à leur bureau, les élèves composent une maison-calque avec des calques de couleurs collés sur un calque blanc épais.
L’idée en tête, je sors ma table lumineuse,
(une boite vitrée éclairée de l’intérieur)
sur laquelle je dispose les éléments.
J’utilise couteaux, ciseaux et colle…
pour trancher, effeuiller, coller…
les fruits, légumes, feuilles… selon mon projet.
Ensuite, je photographie (en numérique).
Je contrôle le résultat sur mon ordinateur.
Je modifie, je teste, je sélectionne…
C’est long, minutieux, passionnant.
Le résultat final semble aussi simple
qu’il fut compliqué à réaliser.
Pour moi, une photo-transparence,
c’est la photographie d’un élément éclairé
par derrière, en contre-jour.
Ça peut être un végétal,
un animal (plumes, coquilles…)
ou d’autres choses diverses et variées.
Lorsque je veux photographier
un élément en photo-transparence,
je commence par l’observer attentivement.
Je note ses caractéristiques simples et évidentes (couleurs, formes géométriques…).
J’y associe des sentiments (souvenirs…)
et j’imagine une composition.
Souvent, je dessine un schéma préparatoire qui peut être très géométrique et graphique.
Ou très flou et désordonné.
Surtout, lorsque je fais appel à l’imaginaire et
au rêve (fabriquer des nuages de pétales…).
J’adore cette manière de photographier.
Elle permet de redécouvrir
ce qui nous entoure.
Elle illumine notre quotidien.
Regarder par transparence, c’est s’émerveiller.
Comme lorsqu’on regarde
un vitrail ou un caléidoscope.
Comme lorsqu’on découvre
avec un microscope,
une peau d’oignon ou une goutte de sang.
C’est l’étonnement et la fascination
devant la structure cachée de la matière !
Sabine Giudicelli